Coralie, 1992, bonze patiné avec incrustation de corail, 100 x 44 x 25 cm, ed. 8 + 4 E.A.

La Traviata, 1991, bronze patiné, 75 x 107 x 25 cm, ed. 8 + 4 E.A.

Germaine, 1994, bonze patiné avec incrustation de perles de corail, 46 x 16 x 17 cm, ed. 8 + 4 E.A.

Gertrude, 1992, bronze patiné et oeuf d'autruche, h.110 cm, ed. 8 + 4 E.A.

La Tapeuse, 1992, bronze patiné, h.60 cm, ed. 8 + 4 E.A.

Les Cuissardes, 2003, bronze patiné, 91 x 47 x 21 cm, ed. 8 + 4 E.A.

Le Fente, 1993, bronze patiné, h.123 cm, ed. 8 + 4 E.A.

La Rocking Chair, 2006, bronze patiné, fer et mirroir, 34 x 38 x 14,5 cm, ed. 8 + 4 E.A.

Grande Mimi Patte en l'Air, 1991, bronze patiné, 196 x 125 x 30 cm, ed. 8 + 4 E.A.

Mosaique

Philippe HIQUILY biographie

Philippe Hiquily naît à Montmartre en 1925. Il s’engage dans l’armée en 1944 et par pour l’Indochine où il restera de 1945 à 1947. Il se passionne par le temple d’Angkor et les fontaines mobiles en bambous dans les montagnes du Laos.

En 1948 il s’inscrit à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts dans l’atelier de Gimond-Janniot où il rencontre César, Ferraud, Guino et Muller.

Cinq ans plus tard il optiens son diplôme et le Prix de la Sculpture pour une de ses œuvres en fer : « Le Neptune », puis fait l’acquisition d’un atelier au 32, rue Raymond Losserand dans le XIVe. Il y développe alors sa technique du « Métal Direct » inspirée de Gonzales et des archaïques...

Philippe Hiquily naît à Montmartre en 1925. Il s’engage dans l’armée en 1944 et par pour l’Indochine où il restera de 1945 à 1947. Il se passionne par le temple d’Angkor et les fontaines mobiles en bambous dans les montagnes du Laos.

En 1948 il s’inscrit à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts dans l’atelier de Gimond-Janniot où il rencontre César, Ferraud, Guino et Muller.

Cinq ans plus tard il optiens son diplôme et le Prix de la Sculpture pour une de ses œuvres en fer : « Le Neptune », puis fait l’acquisition d’un atelier au 32, rue Raymond Losserand dans le XIVe. Il y développe alors sa technique du « Métal Direct » inspirée de Gonzales et des archaïques Grecs. A cette époque, il fréquente aussi l’atelier de Germaine Richier et celui de Tinguely.

1955 est l’année de sa première exposition personnelle à la Galerie Palmes et de l’achat de La Bicyclette par le Musée d’Art Moderne de Paris. Dans les années qui suivent il expose au Salon de la jeune sculpture et au Salon de Mai (où il exposera jusqu’en 1986), rencontre le critique Alain Jouffroy et s’essaye au travail des tôles d’acier rouillées et patinées à base d’acier phosophorique.

1959 est une année très importante car il présente sa nouvelle exposition à la galerie « The Contemporaries » de New York. Cette exposition connaît un si grand succès que toutes ses œuvres sont vendues le soir même du vernissage et que le Musée Guggenheim y achète l’une d’entre elles.  A New York, il rencontre notamment Noguchi, Leo Castelli, Edgar Varese, Rauschenberg, Rosenquist, Marie Sol, Jasper Jones, Louise Nevelson et Jack Kérouac. Il obtient également le prix des Critiques avec un fer forgé (« Jérémie ») à la première Biennale de Paris et vend dans le même temps de nombreuses œuvres à d’importants musées et de grandes collections.

De retour à Paris en 1960, il fait la connaissance de Marie-Laure de Noailles (qui lui propose de réaliser du mobilier), Max Ernst, Georges Bataille, Man Ray, Jean-Jacques Lebel, Jouffroy et Mandiargues et réalise des sculptures mobiles.  Il participe à « l’Anti-procès », spectacle-happening crée par Alain Jouffroy et Jean Jacques Lebel avec André Pierre de Mandiargues, Marie Laure de Noailles et Hundertwasser.

En 1961, il expose de nouveau à la galerie The Contemporaries, New York, après plusieurs salons et biennales et une exposition à la galerie Cordier. Man Ray le présente à Marcel Duchamp.

En 1962 il retourne à Paris où il expose chez Raymond Cordier avec Erró et Malaval et chez Claude Bernard en 1964. Il réalise un petit meuble pour la Vicomtesse de Noailles et Henry Samuel lui commande à son tour de nombreuses pièces de mobilier en laiton et des sculptures abstraites pour ses riches cleints (les Van Zuylen, les Rothschild, la princesse de Broglie, Jacqueline Delubac…) et Louise de Vilmorin lui fait réaliser deux tables basses pour André Malraux. Mais c’est dans les années 1970 qu’ il commence véritablement la production de meubles-sculptures.

A partir des années 1980, il explore la question de la mobilité, en intégrant à ses œuvres, des moteurs électriques ainsi que des fontaines mobiles.

Dès 1986, Hiquily, qui avait réalisé depuis les années 1950 ses sculptures en fer, puis en laiton, édite des bronzes à partir de pièces originales en laiton qu’il expose pour la première fois à la Galerie Patrice Trigano. En 1988  il expose à la Galerie Loft  ses laques, aquarelles, dessins et sculptures. En 1990, Hiquily expose à la Galerie J.G.M. (Objets et Sculptures) et le métal direct en 1991 chez Thierry Salvador. La Galerie J.G.M. présente ses fers datés de 1954 à 1958 en 1997.  Les expositions poursuivent à la Galerie Loft en 2000 et à la Galerie Ratton-Hourdé en 2001.  La Galerie Patrice Trigano le présente à la F.I.A.C. en 2003 et en 2004, expose ses bronses à la galerie en 2005 et en 2012 et dans de nombreuses foires tel que Tefaf Maastricht, Art Paris, ArteFiera Bologne et Brafa à Bruxelles des années 2010 à 2014.  Les Editions du Cercle d’Art publient une monographie par François Jonquet en 1991. 

En 1999, il réalise la décoration d’un salon et « d’un étage Hiquily », à l’hôtel Lutetia.

En 2010, un ensemble de trois Girouettes est présenté dans le cadre de l’Exposition Universelle de Shanghaï. Récemment, la Fondation Alliances a acquis un ensemble de ses œuvres pour les exposer dans le premier « Parc de sculptures monumentales en Afrique » à Al Maaden, au Maroc.

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Philippe HIQUILY bibliographie

François Jonquet, "Philippe Hiquily, le métal direct", éditions Cercle d'Art, Paris, 1992

Pierre Cabanne, "Hiquily, bronzes et mobilier", éditions de la Différence, 2005

"Philippe Hiquily, Catalogue raisonné", 1948 -2011 : vol 1 et vol 2", éditions Loft, 2012

François Jonquet, "Philippe Hiquily, le métal direct", éditions Cercle d'Art, Paris, 1992

Pierre Cabanne, "Hiquily, bronzes et mobilier", éditions de la Différence, 2005

"Philippe Hiquily, Catalogue raisonné", 1948 -2011 : vol 1 et vol 2", éditions Loft, 2012

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